Du bon usage d'un traitement de texte/Annexes/Code de champ EQ

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Le champ EQ de Microsoft Office Word permet d'écrire des équations (voir [[../../Inclusion d'autres objets|Inclusion d'autres objets]]). Il est d'un usage peu pratique et limité, et n'est présenté ici qu'à titre d'information. Il peut servir si l'éditeur d'équation n'est pas installé.

Ce champ ne touche pas à la fonte, il ne change que la composition (position du texte par rapport à la page et à la la ligne d'écriture).

Insérer et modifier un champ de code

Raccourcis clavier :

Avec les menus :

  • insérer : menu Insertion | Champ…, puis, dans le menu Catégories, la catégorie Équations et formules, et dans la liste Noms des champs, on sélectionne Eq (Eq) ;
  • modifier : clic droit, et sélectionner Modification du champ… dans le menu contextuel.

Syntaxe générale

Les fonctions sont de la forme barre de fraction inversé + code de 1 ou 2 lettres. Le texte sur lequel elles s'appliquent est mis entre parenthèses ; si elles s'appliquent sur plusieurs portions de texte, on sépare ces portions par un point virgule. Par exemple

Modèle:Pointillés EQ \fModèle:Vert-b+\rModèle:RougeaModèle:RougeModèle:Vert4 Modèle:VertModèle:Pointillés
pour obtenir
b+a4
avec
  • la fonction \f(…;…) qui permet d'obtenir une fraction, et
  • la fonction \r(…) qui permet d'avoir la racine carrée.

Si une fonction des options, celles-ci sont mise après la fonction et avant les parenthèses, par exemple \x\to(…) (fonction \x, option \to).

Si une option a un paramètre chiffré, on l'accole à l'option, par exemple \a\co3(…) (fonction \a, option \co avec comme paramètre 3).


Caractères spéciaux

Les virgule, parenthèse ouvrante et barre de fraction inversée sont des caractères réservés. Pour les afficher, il faut les faire précéder d'une barre de fraction inversée : \,, \(, \\.

On peut insérer les caractères spéciaux de manière classique (menu Insertion | Caractères spéciaux… ou bouton graphique Modèle:Bouton).

On peut aussi créer des caractères par superposition de deux caractères (overstrike), avec le code \o(a,b), par exemple

Modèle:Pointillés EQ \o(O,/) Modèle:Pointillés
donne approximativement
∅.

Par défauts, les caractères sont alignés par rapport à leur milieu (option correspondante : \ac). On peut aussi les aligner par rapport à la gauche (\al) ou à la droite (\ar), par exemple

Modèle:Pointillés EQ \o \al(O,/) Modèle:Pointillés.

Quatre opérations

Les signes +, - et / s'utilisent normalement. Il n'existe pas de code pour avoir l'obèle ÷, le croix de multiplication × ou le point de multiplication (centré) , mais on peut insérer les caractères spéciaux correspondant dans le champ.

Une fraction se note \f(dividende;diviseur).

Exemple
Modèle:Pointillés EQ \f(a+b;2) Modèle:Pointillés
donne
a+b2.

Opérations classiques

Pour élever à une puissance, on utilise \s(…) (supérieur), par exemple

Modèle:Pointillés EQ x\s(2) Modèle:Pointillés
donne
x2.

Le caractère mis en supérieur est de la même taille. On peut mettre le caractère plus haut en précisant le nombre de points avec l'option \up (Modèle:Unité par défaut), par exemple Modèle:Pointillés EQ x\s\up5(2) Modèle:Pointillés pour élever le caractère de 5 points.

On peut aussi utiliser la mise en supérieur (exposant) classique, qui crée un caractère plus petit :

La racine carrée s'obtiennent avec \r(…) (radical). La racine nième s'obtient avec \r(n,x).

Exemple
Modèle:Pointillés EQ \r(3;a+b) Modèle:Pointillés
donne
a+b3.

L'intégrale d'une fonction entre deux bornes a et b s'obtient avec \i(a;b;fonction), et l'option \in modifie la position des limites, par exemple

Modèle:Pointillés EQ \i \in(0;2π;sin(x)dx)=0 }}
donne
02πsin(x)dx=0
(le symbole π est intégré comme caractère spécial).

On obtient les sommes et produits en ajoutant des options :

  • \i \su(a;b;suite) : somme ∑ ;
  • \i \pr(a;b;suite) : produit ∏ ;
  • \i \fc\A(a;b;suite) remplace le symbole par un A de taille normale (fixed character) ; on peut utiliser n'importe quel symbole ;
  • \i \vc\A(a;b;suite) : idem avec un symbole de taille ajustable (vatiable character).

Pour la notation des suites, on utilise \s \do(…) (down), par exemple

Modèle:Pointillés EQ x\s\do(2) Modèle:Pointillés
donne
x2.

Le caractère mis en supérieur est de la même taille. On peut mettre le caractère plus bas en précisant le nombre de points typographiques (2 par défaut), par exemple Modèle:Pointillés EQ x\s\do5(2) Modèle:Pointillés pour descendre de 5 points.

On peut aussi utiliser la mise en inférieur (indice) classique, qui donne un caractère plus petit :

Tableaux et matrices

Un tableau est contenu dans un code \a() (array). Les éléments sont séparés par un point virgule, le nombre de colonne est précisé par l'option \co. MS Word prend en compte les espaces avant et après le point-virgule.

Exemple
Modèle:Pointillés EQ \a \co3(a;b;c;1;2;3) Modèle:Pointillés
donne
a b c
1 2 3

On peut modifier le rendu du code par les options

aaa bbb ccc
1 2 3
  • \vs, \hs suivi d'un nombre accolé : insert respectivement un espace vertical (vertical space) entre les lignes ou horizontal (horizontal space) entre les colonnes, de la valeur en nombre de points.

Pour faire une matrice ou un torseur, on encadre le tableau

  • avec des parenthèse \b \bc(…) ;
  • avec des crochets \b \bc\[ (…) ;
  • avec des accolades \b \bc\{ (…).
Exemple
Modèle:Pointillés EQ \b \bcModèle:Bleu\aModèle:Verta b;1 2Modèle:VertModèle:Bleu Modèle:Pointillés
donne
(ab12)
et
Modèle:Pointillés EQ \b \bc\[[[:Modèle:Bleu]]\aModèle:Verta b;1 2Modèle:VertModèle:Bleu Modèle:Pointillés
donne
[ab12]

Système d'équations

Pour faire un système d'équations, on peut associer un tableau à une colonne avec une accolade gauche, par exemple

Modèle:Pointillés EQ \b \lc\{ (\a(x+y = 5;xy = 2)) Modèle:Pointillés
donne
{x+y=5xy=2.

On peut mettre un autre caractère (\(, \[). On peut aussi metre un caractère de taille variable après, avec la commande \rc.

Filets

On peut encadrer un caractère par un filet (trait) avec le code \x suivi des options suivantes :

  • \to(…) : au dessus (top), par exemple valeur algébrique ou signe - des indices de Miller ;
  • \bo(…) : en dessous (bottom) ;
  • \le(…) : à gauche (left) ;
  • \ri(…) : à droite (right).
Exemple
Modèle:Pointillés EQ \x \bo \to \le \ri(abc) Modèle:Pointillés
donne
abc.

Voir aussi